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Voilà, après Driv3r, place à Driver : The Wheelman ! J'espère que vous aimerez lire cette traduction, riche en informations !!!
Driver fête aujourd’hui ces 12 ans. En effet, Driver : The Wheelman est sorti le 30 juin 1999 et Martin Edmondson en profite pour nous dire tout sur sa série mythique. Mais avant que Driver ne frôle la route pour la première fois, le studio Reflections avait développé la série Shadow of The Beast sur Amiga et surtout le premier épisode de la franchise Destruction Derby. La qualité de ce dernier prouve que Reflections devenait excellent quand il s’agissait de jeux de course. Mais d’où vient cette passion pour les voitures rutilantes ?
Martin confesse que Driver est né à cause de son obsession dès l’enfance pour les courses-poursuites. Et ce depuis qu’il a été voir, alors qu’il était encore tout petit, le film « The Driver » au cinéma avec ses parents. Quand il fallut réfléchir à quel type de jeu développé, ce choix sembla évident pour Martin. Driver devint donc le premier jeu de voitures dans un monde ouvert en 3D. Mais auparavant, Reflections s’était distingué pour son jeu de « crashs et de casses » avec le bien-nommé Destruction Derby. Driver est une évolution de ce concept car il s’attache plus à la conduite exemplaire pour échapper aux ennemis plutôt que d’accorder des points pour démolir les ennemis.
Alors que Martin conduisait, il s’imagina soudain si la route où il se trouvait en ce moment était dans un jeu vidéo, avec d’autres voitures et un monde qui vivait autour de lui. Il ne savait pas si c’était techniquement réalisable à l’époque, mais c’est en tout cas l’idée qui fit démarrer la machine Driver. Mais de cette idée naquit d’abord Destruction Derby, qui est le premier jeu de Reflections sur Playstation sorti en 1996. Martin avait donc déjà l’idée de Driver quand le studio développait sur Commodore Amiga, mais les moyens techniques ne permettaient pas de donner une sensation de films de courses-poursuites satisfaisantes.
Après Destruction Derby, leur éditeur leur imposa une suite vu le succès commercial rencontré, Reflections laissa donc encore Driver au frigo pendant quelques années avant de se mettre vraiment au travail. Mais avant de pouvoir commencer le développement, il faut convaincre l’éditeur qui fournit les moyens financiers. Martin songea que le concept de Driver ne pouvait être écrit (comme cela se faisait habituellement) et préféra présenter une démo live à l’éditeur. Ainsi le tout premier niveau de Driver était constitué d’une course-poursuite entre le joueur et 4 voitures de police avec en fond Crosstown Traffic de Jimi Hendrix. Inutile de préciser que les annonceurs (=éditeur) étaient emballés par le projet !
Néanmoins, certains s’interrogeaient encore sur la faisabilité du projet, « Serait-ce fun ? Est-ce que les joueurs comprendraient ce qu’il faut faire s’ils ne savent pas où aller, le seul objectif étant de fuir ? » furent certaines de leurs questions, mais la plupart d’entre eux pensaient que « c’était brillant et qu’il fallait faire ça ».
Mais précisons que la démo fut présenté sur un PC avec une très bonne graphique, le problème maintenant était de pouvoir faire tourner cela sur un Hardware comme la Playstation. Martin juge qu’ils ont fait du bon travail et qu’ils n’ont pas dû trop amputer la version console comparé à ce qu’il avait présenté sur PC. Driver est donc un des plus beaux jeux sur Playstation compte tenu du monde ouvert 3D, révolutionnaire à l’époque.
GT Interactive (l’éditeur de l’époque) comprit très vite le potentiel de Driver et entreprit de grandes démarches marketings à cet effet. Martin se félicite que Driver ait été publié par GT Interactive car bien que le Gameplay soit si nouveau, il y avait beaucoup de monde dans le marketing et la communication qui étaient derrière le jeu et qui le soutenaient.
Le look du héros, le très célèbre Tanner, est légèrement inspiré de Ryan O’Neil, le héros du film « The Driver ». Reflections voulait aussi qu’il ait l’air plutôt futé. Ils l’affublèrent donc d’un costume en + de ces chaussures de courses, car Tanner est un ex-pilote de course reconverti dans les missions d’agent double sulfureuses. Martin voulait aussi que ce personnage parle peu, pour qu’il semble déconnecté de la réalité et assez froid. Pas d’une façon peu plaisante, mais plutôt pour qu’il ressemble à quelqu’un dont on a du mal à savoir qui il est et qui ne vous laisse pas tenter d’en savoir + sur lui !
Et bien sûr il y a l’histoire de la fameuse Buick GSX jaune qui apparaît dans la béta du jeu mais pas dans la version finale ! Martin a une réponse à cette disparition. D’abord, il précise que ce n’est pas réellement une Buick mais plutôt une voiture inspirée car ils n’avaient pas l’opportunité d’utiliser des voitures à licences. Et Martin voulait que Tanner donne une impression de froideur et les couleurs flashys ne correspondaient pas avec cette attente, elle fût donc retirée à la dernière minute. Et la couleur canari ne collait pas avec l’image du flic infiltré qu’est Tanner, c’est donc devenu une voiture mythique de par son absence.
Mais cette voiture n’a pas dit son dernier mot ! En effet, elle fait son grand retour dans Driver : San Francisco car la Dodge Challenger de Tanner possède les mêmes couleurs et lignes que la Buick. On pourrait donc se poser la question : « Si cette voiture a été enlevée de Driver 12 ans plus tôt pour son manque de sérieux, que peut-on en conclure sur la nouvelle ligne de conduite de la série ? ».
Pour Martin, cela reflète deux choses : tout d’abord, effectivement la dodge challenger a des tons + chauds mais Tanner est humoristique d’une certaine façon, car il est sarcastique et très sec à la fois. Et surtout, Tanner n’est pas infiltré dans cet opus. Avant, il conduisait des voitures avec des tons froids et sombres, et maintenant il a une voiture avec une touche plus colorée. C’est une sorte de mix entre son attitude calme, noire et peu humoristique. Vu qu’il n’est plus infiltré dans un gang, il n’est plus obligé de conduire une voiture sombre.
Et bien sûr, il y a la fameuse première mission dans le parking ! Inspirée elle-aussi du film « The Driver » et surtout qui était très dure avec toutes les manœuvres à réussir, sans aucune indication sur ce qu’elle représentait. Martin est assez partagé sur cette séquence. « Evidemment qu’elle devait être présente, mais on aurait dû permettre au joueur de pouvoir la passer s’il la ratait 3 fois de suite par exemple. Néanmoins, cette difficulté permit d’associer la série Driver à ce fameux parking donc elle a réussi à accomplir ce qu’on attendait d’elle ! Malheureusement cela signifie aussi que pas mal de monde n’est jamais sorti de ce garage et n’a donc que joué en mode libre qui était accessible dès le départ ».
Alors, était-ce trop difficile pour le joueur moyen ? « On ne pensait pas que c’était aussi dur que ça à l’époque, c’est surtout le temps qui pose problème. Je finis cette mission en 23 secondes, donc on pensait qu’une minute était bien suffisant, mais ce n’était pas le cas. On aurait dû rajouter 30 ou 45 secondes au compteur. »
Il faut dire qu’à l’époque, les retours des joueurs ou les indications à l’écran n’étaient pas aussi avancés qu’aujourd’hui. « 180° arrière n’était inscrit que sur un bout de papier mais est-ce que tout le monde sait ce que c’est ? Aujourd’hui vous auriez quelque chose de bien + explicité ».
Driver était donc l’un des premiers jeu vidéo à représenter des lieux réels, on eut donc une modélisation honnête de New York, San Francisco, Miami et Los Angeles mais pourtant le jeu possède 5 villes. En effet, peu de gens connaissent l’existence de Newcastle, ville cachée difficilement accessible sur Playstation et plus aisément sur PC.
« La ville cachée de Newcastle était vraiment une petite zone donc tu ne peux pas vraiment l’inclure dans le jeu comme étant un terrain de jeu raisonnable parce que tu n’avais que des rues, tu pouvais sortir de la map et le jeu crashait… On aurait dû bloquer ces accès pour que cela soit correct, c’était si petit. C’était juste un petit truc fait pour le fun en se basant juste sur le tracé des routes. Ca a juste pris un jour à faire avec des appareils photos et une petite zone à développer donc cela a été vite et c’était surtout pour montrer notre fierté de où le jeu vient. Je ne sais plus comment on pouvait y aller mais c’était un peu caché et de toutes façons cela n’a jamais été terminé pour que cela puisse être du même niveau que les autres villes. Et puis cela n’aurait eu aucun sens. Tanner voyage de New York, San Francisco, Miami et Los angeles jusqu’à… Newcastle. Cela ne concordait pas. » expliqua Martin.
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Énorme article .
Merci Vortex .
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"car Tanner est un ex-pilote de course reconverti dans les missions d’agent"
Ca fout la chronologie Driver encore plus en l'air, à moins que Tanner était pilote de course avant ses 18 ans, ça devient quasiment impossible que Driver se soit déroulé avant 1992 maintenant
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Dax, comment dire... C'est pourtant simple, il n'y a pas de chronologie dans Driver.
L'âge de Tanner n'a jamais été précisé dans aucun épisode, l'année ni même l'époque non plus. Donc tout le reste ne sont que des théories tirées par les cheveux qui sont inutiles puisqu'il n'y a rien sur quoi se baser en termes de chronologie, dans la mesure ou... il n'y en a tout simplement pas.
J'assure toujours bien.
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Mais les Simpsons c'est pas pareil, c'est à vocation humoristique, Driver doit avoir un semblant de cohérence quand même
Ceci dit, on va dire que Tanner vieillit 2 fois moins vite que les autres persos sur cette planète car c'est un super flic.
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D'ailleurs s'il devait y avoir une chronologie dans un (vrai) Driver, de mon point de vue elle devrait toujours se passer dans les 70's.
C'est ça qui fait le feeling de Driver qu'on a perdu depuis le 3, et voir autant de vieux muscle cars dans DSF qui se passe de nos jours rend le jeu encore plus incohérent qu'il n'est déjà.
Beh oui, c'est pas logique du tout de voir autant de ces caisses si particulières dans un trafic moderne...
Pour moi c'est ce qui manque aux derniers Driver, c'est ce qui fait tout l'Esprit et l'univers du premier.
DPL se passait en partie en 79, mais l'ambiance était trop "fun", second degré et GTA, donc ça n'a plus rien à voir.
Si Reflections voulait vraiment sortir un vrai Driver avec pour le coup un réel retour aux sources, pour moi il devrait donc plutôt se passer dans les 70's, mais surtout avoir cette ambiance si sombre et cinématique : "un flic dans la mafia" quoi, et tous les films qui ont inspiré Martin et qu'il cite si souvent...
J'assure toujours bien.
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D'ailleurs s'il devait y avoir une chronologie dans un (vrai) Driver, de mon point de vue elle devrait toujours se passer dans les 70's.
C'est ça qui fait le feeling de Driver qu'on a perdu depuis le 3, et voir autant de vieux muscle cars dans DSF qui se passe de nos jours rend le jeu encore plus incohérent qu'il n'est déjà.
Beh oui, c'est pas logique du tout de voir autant de ces caisses si particulières dans un trafic moderne...Pour moi c'est ce qui manque aux derniers Driver, c'est ce qui fait tout l'Esprit et l'univers du premier.
DPL se passait en partie en 79, mais l'ambiance était trop "fun", second degré et GTA, donc ça n'a plus rien à voir.
Si Reflections voulait vraiment sortir un vrai Driver avec pour le coup un réel retour aux sources, pour moi il devrait donc plutôt se passer dans les 70's, mais surtout avoir cette ambiance si sombre et cinématique : "un flic dans la mafia" quoi, et tous les films qui ont inspiré Martin et qu'il cite si souvent...
Ce que je pense (Pensez ce que vous voullez )
Alors là, tu viens de metre le doigt sur ce qui a fait coulé la série !
Je veut dire : inclure des nouveau trucs pour s'accaparer la foule n'est pas forcément primordial...
Par exemple, les GTA on TOUJOURS eut le meme mécanisme depuis GTA III (2001) ! On est en 2011, bientot en 2012, et que veulent les gens ? Un autre GTA ! Alors que la recette est TOUJOURS la MEME !
Dans Driv3r, Driver Parallel Lines, et Driver : San Francisco, les devs' ont dus ce dire que les 70's-80's c'était ringuard et que plus personne ne s'y interréssaient et qu'en ajoutant des choses plus contemporaines, genre des bagnoles de luxes, des téléphones portables, phases a pieds, des armes, plus de joueurs allais acheter le jeu... Ils ont voulus convaincre tout le monde en métant du contenus pour tout le monde ! Sauf que quand on fait çe genre de magouille, le jeu perd de sa personnalité. Or, si je ne m'abuse, LA personalité de DRIVER c'est les courses poursuites des films/séries des années 70-80 ! DRIVER c'est : shérif fais moi peur ; starsky et hutch ; smokey and the bandit ; gone in 60 seconds ; 60 secondes chrono ; the french connection ; les blues brothers ; vanishing point ; bullitt ...
Je prend souvent cet exemple, mais dans MAFIA 2 on as que des musiques et des bagnoles des années 40-50. C'est d'ailleur ça qui fait sa personalité et qui fait que le jeu s'est relativement bien vendu !
J'accuse Reflection Ubisoft de trop vouloir faire plaisir a tout les gouts !
Un bon jeu, pour moi, c'est un jeu qui a de la profondeur, une identité, un univers, UNE PERSONALITE !
Et je pense que DRIVER s'est réveillé amnésique, et qu'il ne sais plus qui il est et où il vas. J'esspère que cette amnésie n'est que temporaire et qu'il finira par retrouver son chemin vers son ambience fiévreuse qui fit sa personalité et son succès : LES COURSES POURSUITES DES SERIES DES ANNEES 70 - 80 !
En tout cas ce n'est pas en conduisant des Mc Larens, des Bentleys, Des Paganis Zonda, des Porches, des Audis et des Aston Martins avec du Rap ou de la Techno que Driver redorrera son blason.
Voilà
Dernière modification par R-one_Palm (26-08-2011 19:56:35)
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Exactement .
D'ailleurs on s'en rend très vite compte dans Driver SF, certains joueurs ne conduiront que des Audi, Lambo, RUF et autre Merco, et d'autre que des bagnoles des années 70/80 (Pontiac, Dodge, Chevrolet, Ford, Oldsmobile etc...).
Dernière modification par Tannerkid (26-08-2011 23:44:31)
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Pour ma part, ce sera bagnoles des 70s, notamment la Dodge jaune de Tanner
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ouai moi tout les voiture américaine avant 1990 je suis preneur. Et je trouve les gens qui veule des fereari et bugattie dans driver je trouve sa ridicule, de même que les ados qui rêve d'avoir ce style voiture dans la vrais vie. C'est vraiment une mentalité que je fuis.
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Moi finalement je ne suis pas uniquement intéressé par les vieux modèles des 70s', j'aime juste quand il y a des voitures hyper banales, genre Chevrolet Caprice, Plymouth Voyager, Chevrolet Cavalier, Ford Aspire etc.
En gros mon trip c'est de faire des cascades stylées avec des voitures de tous les jours, bien les bousiller petit à petit jusqu'au moment où 'a marche p'u.
EDIT : Ouais, de preférence des caisses américiaine aussi pour moi, mais bon les poursuites en GAZ Volga c'est sympa aussi. (:hap:)
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ouai moi tout les voiture américaine avant 1990 je suis preneur. Et je trouve les gens qui veule des fereari et bugattie dans driver je trouve sa ridicule, de même que les ados qui rêve d'avoir ce style voiture dans la vrais vie. C'est vraiment une mentalité que je fuis.
Il en faut pour tous les goûts, de plus ça permet d'attirer le grand public.
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Ouais mais ce genre de voiture n'a rien mais alors strictement rien à voir avec l'univers de Driver.
Déjà dans Driv3r la Lambo' à Nice ça faisait bien suspect...
Driver c'est muscle cars / voitures classiques, c'tout.
J'assure toujours bien.
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Éxactement.
D'ailleurs au cinéma, les meilleures courses-poursuites ne mettent jamais en scène des Ferrouzes ou des Lambo.
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Il y a un film qui est sortie ou vas sortir avec énormément de cascade avec des voiture a "500 000$" et quasiment sans aucun effet spéciaux.
Et sa ma fait plaisir de voire pour une fois un film qui n'est pas un génocide de voiture US. Enfin le vent a tourner
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