Driver-Dimension - Forums de la communauté Driver

J'voulais vous faire partager une p'tite appli fb que j'ai faite, et qui répertorie toutes les phrases cultes prononcées par notre bon vieux Tanner.

http://apps.facebook.com/dtanner/

enjoy !

Ouais ouais, le "bot" de D-Dim est de retour ! ^^
J'avais promi que je reviendrais, et là ca va pas être à moitié : j'vais donner mes impressions sur dsf.

Comme d'hab', j'vais commencer par le négatif, attention ca va être long.

La première chose qui m'a choqué ça a été bien sûr ce fameux SHIFT, qui à mon avis porterais mieux son nom sans le "F"... (ok on l'a déjà faite mais c'est tellement vrai)
C'est pas tellement le concept en soi qui me dérange, ça peut même être une bonne innovation pour un gameplay plus intéressant et une dimension tactique supplémentaire dans les poursuites.

C'qui est vraiment choquant c'est la manière dont ça a été intégré au scénario, et surtout, surtout le fait que ce soit uniquement un prétexte trouvé pour justifier et combler l'impossibilité de sortir des véhicules.

La manière dont ça a été intégré au scénario : non seulement utiliser le coma de Tanner est digne d'un très mauvais film de science-fiction, et surtout pas d'un Driver, mais en plus le fait que Tanner "n'est pas au courant, pense qu'il s'en est sorti avec de la chance" et que nous on le sait, au niveau du scénario c'est vraiment prendre Tanner pour un con et ça c'est juste dégoûtant.

Le fait que ce soit un prétexte : on aurait vraiment pu s'en passer. Le succès immense des premiers Driver est justement dû au fait qu'il révolutionnait le monde du jeu vidéo, alors couper le joueur du monde (en le cantonnant au véhicule) n'est rien d'autre qu'une régression immense.
Autant jouer à Need For Speed...

Ca c'est pour le shift, mais c'est pas tout.

- Les personnages : c'est quoi ce Tanner prépubère en cuir avec une tête de gendre idéal ? C'est quoi ce Jéricho quinquagénaire, ex-taulard méconnaissable ?
Et surtout c'est quoi ces prénoms ? John ? ? Charles ? ? ? Et pouquoi pas Bryan, Tom, Guy, Raymond tant qu'on y est....
En plus Tanner c'est censé être son prénom à la base, et depuis quand Jericho est Français ? "Mmh mon cher Charles Jericho-De-La-Verte-Cour, pourriez-vous me servir un Beaujolais s'il vous plaît ?" On frise le ridicule...
Surtout que maintenant qu'ils les ont baptisés comme ça, ce sera définitif dans les prochains opus...

Accablant.

- Le fait qu'il n'y ait qu'une seule ville. Driver s'est toujours déroulé dans minimum 3 villes, et l'originalité immense des villes exotiques de D2 et D3 était devenu une signature de prestige de la série, Reflections a fait l'erreur dans DPL, elle l'a refaite dans DSF.
OK c'est l'environnement le plus grand jamais vu dans un jeu, mais le sacrifice de ce pauvre mérite a été fait sur l'Âme de la série.

Le reste pourra paraître minime à côté, mais c'est des déceptions qui se rajoutent.
Comme la disparitions de la variété des véhicules, ça aussi, plus que des voitures et camions... Et quelles voitures : Porsches, De Lorean ? Ah oui c'est vachement l'esprit Driver ca... Et puis c'est bien connu, on voit couramment des Fiat 500 à San Francisco...

Question aussi : cette classification 12+ indique pas de violence, pas de flingues, pas de gros mots... comme ca a déjà été dit un jeu oui-oui en somme. Et les piétons feront quoi quand on leur rentrera dedans ? Un saut périlleux ? Je sais la question a déjà été posée mais elle est restée sans réponse...

Bref, voilà pour ce qui est de mes déceptions pour le moment. Mais heureusement 'y a des notes d'espoir.

Rien que le retour de Tanner est salvateur. Même s'il a une tête de bambin, son nom, son personnage est toujours là.
Le retour du mode réalisateur, enfin, fait au moins partie des rares points de VRAI retour aux sources.

Et le fait même d'un Driver next-gen, même si les graphismes ne seront fatalement pas au top de qui existe, au moins on sera exaltés de jouer dans un environnement de Driver qui n'a jamais été aussi beau.
La physique, surtout celle des véhicules a aussi l'air d'être revenue aux sources, tout en ayant évoluée. On aura toujours cette maniabilité si spécifique à Driver, qui permet de faire des drift à en décrocher ses enjoliveurs et des burns à en faire fondre le bitume.

On ne sait encore rien de ce qui est des cinématiques, mais aux vues de celles de DPL, on ne pourra qu'être encore une fois ébahi par le réalisme de leur graphisme, ce qui ajoutera du piment au scénario, quel qu'il soit.
Le côté filmographique de Driver a toujours été au top quel que soit l'opus. C'est d'ailleurs la qualité la plus constante de toute la série.
Tout le monde préfère un volet par rapport aux autres, mais personne ne peut nier la qualité des cinématiques de tous les autres.

C'est d'ailleurs pour ça que j'aime tous les Driver sans exception (malgré tout), c'est parce que même quand je joue à ceux qui sont les moins réussis, je suis plongé dans l'histoire et j'y joue comme je regarde un film.

Pour finir ce roman qui n'en finit plus, je crois que DSF ne sera pas exactement à la hauteur de toutes nos attentes, mais qu'il annonce après lui l'opus qu'on attendait tous. Celui qui reviendra VRAIMENT à ses sources, celui qui aura retrouvé son Âme. Je veux parler de DRIVER 4.

Je m'explique : il est maintenant évident que DPL était un écart de la ligne principale du scénario et des opus principaux, il m'apparaît certain que DSF en fait aussi partie. Même si son scénario suit celui de Driver 3 !
Je sais pas si j'arriverais à me faire comprendre, mais je suis sûr de ça : Driver PL, Driver 76, Driver SF, Driver Renegade... Que des parenthèses de la série !
Il n'y a plus de numéro derrière Driver, à la manière de ce qu'ont fait beaucoup d'autres séries : GTA pour le citer bien sûr. GTA 3 est passé à tout plein de parenthèses avant de passer à GTA 4.
Je pense, je suis certain même que Driver fait la même chose, et va passer à Driver 4 après DSF.

Il est évident que Reflections prenait son temps pour essayer de revenir, de gommer les erreurs, de tester les fans... avant de revenir à un vrai Driver.

Bref vivement Driver 4, et en attendant ce lointain déluge de bonheur, éclatons nous avec San Francisco !